Otages
C’est à l’hôpital général de Yaoundé que les désormais 13 ex-otages camerounais sont pris en charge avant le retour dans leurs familles.
Ils avaient été enlevés en mars 2015 dans l’Est du pays près de la frontière centrafricaine, alors qu’ils revenaient d’un deuil. Un acte attribué aux rebelles d’Abdoulaye Miskine. Une page de leur vie que les infortunés souhaitent tourner.
“Je suis un musulman et je dis que tout ce qui arrive à quelqu’un c’est écrit par Allah. C’est Dieu qui a voulu qu’on soit retenus pendant 15 mois et 19 jours en brousse. Donc, je dis que ça c’est un feuilleton dont on ferme la page aujourd’hui et on continue à voir l’avenir “, a déclaré Abakaï Mama, maire de Lagdo, l’un des otages libérés.
Durant leur captivité, ils étaient enchaînés sous des tentes et avaient les yeux bandés. Malgré ces conditions de détention difficiles, ils sont bien portants selon le corps médical.
“Ils sont tous en bon état de conscience, de lucidité et la seule chose, c’est qu’ils sont amaigris, dénutris et avec des lésions cutanées qu’on appelle dermatoses qui sont dues aux conditions de leurs arrestations,” a expliqué le Dr Christophe Nouedoui, directeur de l’hôpital général de Yaoundé.
Au cours de cette nuit fatidique de mars 2015, en tout 15 camerounais avaient été enlevés. Deux sont morts en captivité. Le président Paul Biya qui a annoncé leur libération mercredi dans un communiqué, n’a pas précisé les circonstances de leur remise en liberté.
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